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Maria Carla Curìa – “À Grenade” (“Ariette espagnole”) – Gioacchino Rossini (𝟣792 – 𝟣868)

by Luca

Maria Carla Curìa – “À Grenade” (“Ariette espagnole”) – Gioacchino Rossini (𝟣792 – 𝟣868).

“Deux nouvelles compositions de G. Rossini chantées par Mademoiselle Adelina Patti. Humble souvenir de reconnaissance offert à S.M. Isabelle II Reine d’Espagne”
Paris – Editeur Léon Escudier – 𝟣864.

Centaurus Music Int. Studio Recording – “À Grenade – La nuit règne” – ℗ 2018
Maria Carla Curìa Soprano
M.° Maurizio Agostini Piano
Artistic Direction M.° Maurizio Agostini & Maria Carla Curìa
Producer Luca Casagrande
© Luca Casagrande.

“À Grenade” (“Ariette espagnole”)
French lyrics by Émilien Pacini (1811 – 1898)
Music by Gioacchino Rossini (1792 – 1868)

La nuit règne à Grenade:
ni chant ni sérénade.
L’amour, en embuscade,
sopire seul tout bas.
O toi, toi que j’appelle,
entends ma voix fidèle.
Avant l’aube nouvelle
accours, la nuit est belle.
Mon pauvre cœur chancelle,
l’attente est si cruelle
et moi j’attends, helas!
Oui, j’attends seule, hélas!
Ingrat, ne viens-tu pas?
Faut-il languir toujours?
À lui, mes seul amours et mes jours.
L’aimer, le voir encore;
c’est là, mon rêve d’or.
J’entends le pas
de son vaillant coursier,
l’écho frémit
sous les sabots d’acier.
Il vient à moi:
d’espoir mon cœur
a tressailli,
mais tout se tait,
funeste erreur, ce n’est pas lui!
Grenade solitaire,
redouble de mystère.
Pour moi le Ciel sur terre,
dans l’ombre descendra.
O toi, por qui soupire,
dans un brûlant délire,
le cœur de ton Elvire:
pitié pour mon martyre!
Sur l’aile du Zéphyre
un mot, dans un sourire,
l’écho me la dira;
et mon cœur l’entendra.
L’ amour serait si doux!
Bravons tous le jaloux,
aimons nous!
Toi, que j’implore, ah! Vien:
tes veux seront les miens.
J’entends le pas
de son vaillant coursier,
l’écho fremit
sous les sabots d’acier.
Il vient à moi:
d’espoir mon cœur
a tressailli, moment divin,
enfin c’est lui!

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